Quito – TeleferiQo – Otavalo (12 au 14 Août 2013)

Quand on dit qu’il faut uniquement ajouter un ‘o’ ou un ‘a’ à la fin de nos mots pour faire un mot espagnol, on n’en est quand même pas loin en effet…Il suffit de regarder le titre, tous les noms se terminent en ‘o’ !!! 😛

Bon ok, si c’était si simple, on aurait plus de facilité à tenir des conversations avec les équatoriens…Hors, ce n’est toujours pas le cas même si notre espagnol s’est grandement amélioré (il faut dire qu’on partait un peu de zéro..).

De retour des Galápagos, il faut avouer qu’on a un peu de mal à se remettre dans le bain. Surtout Kevin d’ailleurs qui se voit déjà de retour en France. Pour lui, clairement, les Galápagos marquaient la fin de notre voyage mais c’est pas tout ça, il nous reste quand même encore 3 semaines et pas question de ne faire que lézarder pendant tout ce temps (là, c’est Élise qui reprend le dessus). On s’accorde malgré tout une journée « repos » avec la mise à jour du site (15 jours à rattraper en une journée, ça nous a pris un peu de temps il faut avouer), la lessive, la banque (maintenant, on sait exactement où aller pour retirer nos précieux dollars) et l’élaboration de notre programme pour les 2 semaines restantes. Notre programme change sans cesse, on n’arrive pas à se fixer entre l’envie de lézarder (malgré tout) et l’envie d’en voir encore un maximum. On se fixe, cependant, sur un trajet, on verra bien au fil de nos envies.

Le lendemain de cette journée repos, on se décide quand même à bouger et on part pour monter le volcan Pichincha qui borde Quito. Bon, ce n’est pas comme si cela demandait trop d’effort car il y a quelques années, un téléphérique a été construit et nous emmène déjà à 4100m (le volcan atteignant les 4680m). Un beau panorama s’offre à nous du haut du téléphérique, la ville est vraiment très étendue, tout en long. On part pour la randonnée qui nous emmènerait au sommet du volcan, mais cette randonnée, elle était prévue au programme de Kevin mais pas à celui d’Elise (comme quoi, notre élaboration de programme n’était pas vraiment parfaite la veille)…On commence malgré tout mais petit à petit, on se rend compte que la marche de 3h prévue par Kevin pourrait bien s’avérer plus longue… Au bout d’1h30 de montée, on a bien avancé mais, si on voit le sommet depuis le début, on ne voit pas comment on pourrait y arriver et redescendre en 1h30 ! Du coup, n’ayant rien emmenés pour le déjeuner et déjà satisfaits des vues que nous avons eues, on décide de rebrousser chemin. La descente est bien plus rapide que la montée et on rentre rapidement, grâce à une navette, dans le quartier de notre hôtel. Il est 12h30 et nos estomacs crient famine. L’almuerzo du restau jouxtant notre hôtel ne fera pas long feu dans nos assiettes. :-)

 

 

 

Après la « siesta » (obligé dans ces pays-là !), on part visiter le musée del Banco Central. Ce musée présenterait, à priori, la plus grande collection d’art équatorien. On y passe une heure (c’est qu’on n’est pas très musée nous…) entre la salle d’archéologie, la salle de l’or, la salle d’art colonial…A part quelques reconstitutions très bien faites de villages et de scènes de vie indiennes, on ne retiendra pas grand-chose de ce musée. Il n’est que 16h mais ces 2 activités nous ont suffi pour la journée : direction notre hôtel pour une soirée tranquille.

 

   

 

Le lendemain : réveil matinal. A 6h, nous sommes debout et à 7h et des brouettes, nous sommes partis direction Otavalo. Otavalo est une ville de marché et, si le marché du samedi est le plus réputé, et bien que nous soyons mercredi, on souhaite malgré tout avoir un aperçu de la ville et du marché. 3h et 3 bus plus tard, nous voici à Otavalo. En effet, mercredi n’est pas un gros jour de marché mais la place centrale est malgré tout remplie de marchands indigènes… Après, les produits sont-ils vraiment faits main dans les villages alentours ou ‘made in China’ : là est la question. On se balade quand même quelques heures entre tous les stands mais on est un peu déçu, ils vendent tous les mêmes articles : les mêmes ponchos, les mêmes pulls, les mêmes hamacs, les mêmes bijoux…On doute en effet de la provenance de ces produits. Bon, on repère quand même 2-3 babioles (c’est qu’on commence à sentir le retour et donc, les souvenirs) mais avant d’acheter, on part au marché d’aliments cette fois pour manger un almuerzo très bon marché justement. Bien repus, on se lance dans les négociations qui ressemblent un peu aux négociations à la marocaines : ça part d’extrêmement haut…alors on part d’extrêmement bas. On s’en sortira avec un joli hamac, un poncho pour Elise et un petit souvenir pour les enfants. On repart d’Otavalo mitigés…On aurait aimé voir le marché le samedi mais on ne souhaite pas attendre à Quito jusqu’au samedi puisqu’on a besoin de redescendre petit à petit vers le Pérou. Tant pis…on a quand même quelques souvenirs !

 

 

Et voilà, après ces 3 jours autour de Quito, il est temps de redécoller. Demain, on s’en va à Latacunga (2h au sud de Quito), on ne va pas très loin…