Dernière étape de note séjour en Equateur qui se sera un peu écourté par rapport à ce qu’on avait prévu mais en même temps, on réalise difficilement qu’il ne nous reste plus que 2-3 semaines, qu’on souhaite encore passer environ 10 jours à Huaraz dans le nord du Pérou et qu’il nous faudra 2 jours pour rallier cette ville…Le calcul est vite fait : il ne faut pas traîner en Equateur.
Et puis il faut avouer que nous avons adoré les Galápagos (moment fort de notre année de vadrouille) mais que nous accrochons peu avec l’Equateur sinon. Mais tout est question de circonstances : on est fatigué, le ciel est gris, nos sacs commencent à être très lourds (faute aux souvenirs)…Bref, même si les équatoriens sont adorables, il faut l’avouer, on n’accroche pas.
Après un bus Latacunga – Ambato et un bus Ambato – Cuenca qui nous auront occupé toute la journée, on arrive assez tard à Cuenca. Il est 20h et un monsieur nous propose un hôtel à prix convenable. On se fait donc emmener à cet hôtel en taxi  mais arrivés là -bas, bien que le prix nous convienne, on trouve ça un peu glauque. Pas de nom d’hôtel, les chambres un peu miteuses, complétement excentré…Mouais. On prend notre courage à deux mains, notre sac à dos sur le dos et on se lance dans la recherche d’un autre hôtel. On croise une jeune galloise dans notre cas et on entame la recherche avec elle. Elle se sent plus rassurée à cette heure-là d’être en compagnie. Mais on galère un peu, tous les hôtels que nous croisons sont des hôtels haut de gamme et nous indiquent toujours d’autres hôtels haut de gamme quand on leur demande moins cher…Un super hôtel nous fait une sacré réduction mais c’est toujours au-dessus de notre budget…On change de quartier et enfin, au bout d’une heure (au moins), on trouve un hôtel dans nos prix. C’est pas grand luxe mais on en a marre et ça fera l’affaire. Quelques provisions à l’épicerie du coin, un petit film (ou deux) et on se couche assez tard…
Coucher tard = grasse matinée. Ca fait tellement longtemps qu’on n’a pas fait une grasse matinée que ça nous fait vraiment du bien. Il est 11h quand on émerge et malgré tout, on décide d’aller se prendre un petit-déjeuner. On a un peu de mal à trouver un endroit convenable mais le lieu trouvé est super : croque-monsieur, œufs brouillés, toast, jus d’ananas frais, café…C’est parfait !
On est bien requinqué pour commencer la visite de Cuenca et on n’arrêtera pas de la journée : églises et cathédrale, musée d’art moderne, marchés, rues et bâtiments coloniaux…On s’arrête dans plusieurs boutiques qui vendent les fameux panamas, ces chapeaux de paille souples qui sont justement la spécialité de Cuenca. C’est l’occasion d’en acheter un mais on n’en voit pas vraiment l’utilité alors bon…On passe dans une rue absolument bondée. Il y a une queue de plus 100m au moins…On se demande quelle personnalité pourra bien arriver pour attirer autant de foule. Elise demande à un monsieur qui lui explique que c’est, tout simplement, l’ouverture des inscriptions pour l’école qui se trouve juste à côté. Waouh, ils en ont au moins pour la journée !
La ville est jolie mais sous un ciel bleu, on aurait quand même préféré ! En fin d’aprem, on veut visiter un dernier musée mais ce dernier est fermé. Tant pis. Encore une fois, on passera une soirée tranquille à l’hôtel.
Le lendemain matin, après notre super petit-déjeuner (le même), on part vers la station de bus pour se rendre à Loja, simple étape avant de rejoindre le Pérou. On arrive à Loja en fin d’après-midi. Nous sommes déposés à un bloc de la station de bus, à priori, le bus ne peut pas rejoindre la station…Bon, on marche et on comprend vite pourquoi. Il y a un monde fou dans les rues et une bataille acharnée commence pour qu’on réussisse à entrer dans la station de bus. On joue de quelques coups de sacs pour arriver à nos fins et on achète, tant bien que mal, notre ticket de bus pour le Pérou. Mais malheureusement, un seul horaire est proposé (23h) et il va nous falloir poireauter 6h à Loja !
C’est long 6h, on les a vraiment senties passer même si l’animation dans la rue nous a occupés un moment. On a goûté aux spécialités proposées par les petits stands et puis on a observé…longtemps !
On est vraiment soulagés quand l’heure de notre bus arrive et on part, enfin, à nouveau, direction le Pérou.
….. EN FAIT, LE BUT DES VOYAGES AU-DELA DES AILES DU VENT EST D’ENTRER DANS SA PAIX, SON REVE CHARGE DE FOI.
COMME EXISTER POUR ECLAIRER MEME APPRENDRE A NOMMER LES CHOSES INCONNUES QUI NOUS ASSAILLENT.
CE MONDE QUI NOUS UNIT PASSEGEREMENT , QUI DONNE PARFOIS LE VERTIGE MAIS UNE GRANDE PHILOSOPHIE DE RAISON DE VIVRE: voir, sentir, penser, jouir et même souffrir……
Je vous bise très fort et vous félicite pleinement,
GILDA
JE LIS, JE VOIS, J’APPRENDS ET JE POURSUIS AVEC VOUS CES MERVEILLEUX VOYAGES.
MAIS VIVRE CONSISTE A CONSTRUIRE DES SOUVERAINS SOUVENIRS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!