Destination Cambodge (28 Février 2013)

Avant de découvrir Phnom Penh, il nous faut parcourir les 240 km qui séparent Ho Chi Minh de Phnom Penh et traverser le poste frontière de la ville de Bavet (mais elle n’est pas à l’échalote celle-là ! – Ok, la blague est nulle, mais Elise a dû manger du clown ce matin-là car elle en a fait une multitude dans la même veine… Bon, le trajet en bus ne se fait pas trop mal et 2h après notre départ, nous voici au poste frontière. Le Cambodge est l’un de ces pays facile (comme le Laos et la Thaïlande), où le visa peut se faire plus que facilement à la frontière.

Néanmoins, comme nous sommes dans un bus direct entre les 2 villes, on est assisté par les chauffeurs et ils nous demandent 25$ pour le Visa…Dans nos petites têtes, on avait un montant de 20$…Bon, ce qui est sûr, c’est qu’ils se prennent une gentille commission de 5$. Allez, va pour les 5$, c’est bien parce que le visa n’est pas très cher !

Par contre, en échange de cette commission, ils auraient pu organiser un peu mieux les choses. On attend un temps fou pour simplement obtenir notre tampon de sortie du territoire vietnamien !!! Mais genre, on attend plus de 30 minutes !!! On ne comprend pas trop car il n’y a pas trop de monde et tout le monde attend en vrac devant les comptoirs sans faire la queue puisqu’on nous a pris nos passeports…On attend, on attend, on ne comprend pas ce que font les contrôleurs qui ont un tas énorme de passeports devant eux mais qui ne le traitent pas…Et puis tout un coup ils appellent nos noms, un par un, et très lentement… On comprend que le Vietnam ne veut pas nous laisser partir…

L’entrée au Cambodge se fait beaucoup plus rapidement et de façon organisée : une file, une petite photo des yeux, les empreintes des doigts et un tampon et nous voilà au Cambodge !!!

Le Cambodge….aaaaaah. C’est une étape un peu particulière de notre voyage pour plusieurs raisons :

1/ C’est là que la passion d’Elise, pour le voyage, est née.  En première année d’ESC (2005), elle était partie avec l’association humanitaire de l’école pour 3 semaines au Cambodge dans des orphelinats de Phnom Penh et Kep. Ils en avaient profité pour visiter Angkor biensûr…Ca a  été la révélation. Elle était totalement tombée amoureuse de ce pays : des cambodgiens, des sites, des paysages, de la culture…C’était son premier grand voyage et ce n’était alors que le début…Du coup, quelle hâte de redécouvrir ce pays !!! Espérons que le tourisme de masse n’ait pas trop changé les mentalités.

2/ On va y retrouver les parents de Kevin, ce qui nous fait bien plaisir !

3/ C’est notre dernier pays d’Asie. Après 6 mois passés en Asie, il sera temps pour nous de prendre notre envol pour un nouveau continent. Drôle d’impression !

Voilà donc tout ce qui trotte dans notre esprit alors que nous avançons avec le bus, visa en poche.

Et…4h plus tard, nous voici à Phnom Penh sous une chaleur incroyable ! Les parents de Kevin nous ont réservé un hôtel pour nos 2 nuits à Phnom Penh et nous nous y rendons donc, à pieds. Plus d’1/4 de marche avec nos gros sacs et c’est donc, trempés, que nous arrivons à l’hôtel. La chambre est immeeennse !!!! Nous qui nous battons souvent pour trouver un coin pas trop gênant pour stocker notre sac dans la chambre, ici, nous ne savons même pas où le poser tellement il y a de place ! Cela fait du bien mais il ne faudrait pas qu’on s’habitue trop au luxe !

On passe le reste de l’après-midi à profiter de la fraîcheur de la chambre, de l’Internet et à se reposer avant de retrouver les parents de Kevin. Et c’est le soir que nous nous retrouverons. :-)

Les retrouvailles se passeront en fanfare autour d’une bonne cochonnaille : bonne charcuterie française, fromages et un bon Bordeaux… :-)

Kevin, tout fou devant le fromage!

 

Bon, on avoue, c’est une arrivée au Cambodge un peu occidentalisée…Mais ça fait du bien parfois ! Demain, promis, on part à la découverte du vrai Cambodge !