Philippines, ça sent le départ (15 Mars 2014)

 On a beau être habitué, c’est toujours avec appréhension qu’on aborde la finalisation des préparatifs. Il se peut que faire son sac la veille au soir à 21h puisse expliquer le stress montant.
« Où est mon carnet de plongée ? »  On ne le saura pas. « T’as ta carte PADI certification ? Oui, moi je l’avais dans mon portefeuille ; t’as regardé le tien ? M’enfin, tu sais bien que je ne mets rien dans mon portefeuille ! » Les faits démontreront que si…
Si les dernières journées de travail ont été longues et chargées, cela n’empêche pas d’avoir préparé le voyage en avance. Élise s’est reposée sur le guide LP et sur internet pour déterminer notre trajet. Kevin s’est reposé sur Elise pour définir le trajet :-) On l’accommodera au besoin et aux gré des surprises. On ne change pas un système qui a fait ses preuves. Vu le timing, ça laissera peu de place à l’adaptation.
Ressortir nos sacs de voyage.. C’est comme renouer le contact avec un vieil ami. On se connait. D’ouvrir la poche du côté, le geste est naturel, des sensations reviennent, des souvenirs refluent…  Mais c’est distant, encore flou. « Qu’est-ce que je mettais dedans déjà ?Est-ce que je n’ai rien oublié ? » Tout ce qui était évidence : cette lampe frontale, important ; ces chaussures, inutile ; etc, » ne l’est plus et il faut se réapproprier tout ça mais que ça revient vite…pour finir, en 1h, on a bouclé le sac: la pochette à vêtements pour juste quelques vêtements (on sait bien qu’il ne sert à rien d’emmener toute sa garde-robe), la pochette à câbles informatiques, la pochette gadget (fil à linge, épingles, couteau, trousse à couture), la pochette médocs & autres…Bref, facile!
Repartir en voyage… Après un tour du monde, c’est quelque chose. On a développé un lien avec cette expérience. On repart en quête de sensations, de situations. Il faut apprivoiser de nouveau l’incertitude.
Mais l’anxiété et l’excitation propre au voyage sont des compagnons qui nous sont naturels. On sent qu’on est rodé, c’est clair.
Le sac fin prêt, il ne pèse que 8-9 kg comparé aux 14-18kg du tour du monde et la météo nous démontrera très vite que nous avons pris nos sacs de couchage pour rien, mais bon…
Y à plus qu’à partir !