Pushkar et son Camel Fair (23 au 25 Novembre 2012)

Nous arrivons à Pushkar de Jaipur en bus et comme d’habitude, c’est le moment de vous raconter la petite anecdote du trajet ! Mais celle-ci, si elle pourra vous paraître drôle, nous a profondément énervés…Alors que s’est-il passé ? Eh bien, le trajet se passait très bien. Nous avons eu le bus alors qu’il partait tout juste de la station de bus et qu’on y arrivait, donc même pas de temps d’attente. Le seul truc un peu embêtant est que dans les bus, on emporte nos gros sacs avec nous et on se galère toujours un peu à nous trouver une place et à trouver en plus, une place pour notre sac. Bref, nous étions au fond du bus et les sacs dans l’allée principale. Une famille est entrée et s’est installée autour de nous. A un moment, Elise dit « tiens, regarde ce gamin, depuis le début, il semble complétement shooté !!! ». Arrivée à Ajmer (la grande ville proche de Pushkar) où nous devions changer de bus, le bus s’arrête et le gamin vomit à 2mm du sac d’Elise, dans l’allée principale. Ouf, c’est pas passé à grand-chose. Mais le gamin ne bouge pas, il attend alors que tout le monde sort du bus et 2 minutes plus tard,  il vomit à nouveau (mais bien hein) en plein sur le sac cette fois. Mmmmmh. Mais tout ça n’est pas bien grave en soi, un gamin malade ça arrive et qu’il vomisse quand le bus s’arrête, why not. Bon, après le premier jet, il aurait pu sortir du bus ou même éviter de viser le sac mais bon. Mais le pire dans tout ça, c’est la mère qui gueule au gosse de sortir du bus et qui sort à son tour, sans un regard, sans un mot d’excuse, sans même être gênée que son fils ait cradé le sac de quelqu’un !!! Alors ça, ça ne passe vraiment pas ! Là, en l’écrivant, on revit la scène et la rage que l’on a ressentie après !  Encore une fois, nous ne nous sommes absolument pas sentis respectés. Un seul « oh, désolé » aurait suffi, mais non, rien !!! Dans cette « galère », on a un coup de chance puisqu’on se rend compte que le bus va en fait directement à Pushkar. Chance ? Pas sûr puisque nous resterons dans le bus avec le vomi…Bon, rassurez-vous, nous protégeons toujours nos sacs donc il nous a suffi de laver la protection, le sac n’a rien pris en lui-même mais quand même ! Question de principe encore une fois !

Bref, nous arrivons à Pushkar presque sans encombre 😛

Comme nous sommes en plein festival, et que les prix flambent en cette période, Dany nous a réservé 2 chambres, donc c’est cool, même pas de recherche à entreprendre. Et nous retrouvons nos 2 amis, comme si nous étions de vieux amis. Ça fait du bien de voir des têtes connues !

Nous serons donc à Pushkar pour 2 journées complètes (en plus de la journée déjà entamée) et un petit programme d’animation en l’occasion du festival.  Au programme :

  • Flâneries dans la foire – dromadaires, manèges, shopping, bouffe. On se fait même une frayeur dans un tour de grande roue car la grande roue ne nous paraît pas bien « safe » et surtout, elle va super vite. On a bien flippé !

 

 

  • Petit tour en taxi-dromadaire pour le lever du soleil- l’une des choses les plus ridicules que nous ayons faite. Le chamelier devait nous emmener dans le désert, mais le désert de Pushkar c’est quoi ? Un peu de sable, des câbles électriques, une route…Pour voir le lever de soleil, qui sera caché derrière une montagne, donc il était levé depuis bien longtemps quand nous avons enfin pu le voir. En l’attendant (le soleil), sorti de nulle part (en plein milieu du désert quand même) arrive un « musicien » pour nous jouer un air mélancolique. Vive le cliché ! On aura bien rigolé du comique de la situation en tout cas et étonnement, on en ressort avec quelques belles photos.

 

 

 

  • Participation aux activités du festival. En tant que spectateurs, nous avons assisté à quelques danses, au concours de turbans et surtout, au concours de moustaches !

 

Mais également en tant qu’acteur : l’événement du festival (que Dany et Kevin ne cesseront de ressasser :-P). Tous deux ont joué, avec quelques autres étrangers, contre des indiens, au Kabaddi. C’est un jeu indien qui se joue sur un terrain où le but est de toucher un joueur du camp adverse sans se faire attraper (c’est bien résumé mais c’est l’idée). Autant vous dire que les étrangers se sont fait littéralement ratatinés par les indiens. En même temps, le contraire aurait été étonnant ! Par contre, les hommes se sont bien amusés et surtout, les 2 jours qui suivent, ils profiteront de leur notoriété avec fierté. En effet, on croisera pas mal d’indiens qui les reconnaîtront en tant que les joueurs de Kabbadi. Quelle classe ! Et ils en sont même ressortis avec un diplôme et un trophée (que nous avons laissé dans notre chambre d’hôtel, on va quand même pas se trimbaler ce truc !).

 

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  • Retrouvailles entre amis, soit : de bons restaus, des soirées cartes (biensûr !). Nous finissons même une partie que nous avions commencée au Népal. C’est sympa. Nous boirons même de la bière dans des théières (l’alcool étant interdit normalement à Pushkar, chut !) pour fêter Thanksgiving. Eh oui, nous fêtons notre premier Thanksgiving et surtout Alisha et Dany fêtent leur premier Thanksgiving loin de leurs proches !

 

 

Bref, au final, plus qu’une foire aux dromadaires, où chameliers négocient entre eux sur leurs bêtes, le festival de Pushkar est devenu une série de jeux et événements aussi surprenants les uns que les autres.

Au-delà de cet événement, Pushkar est une petite ville, relativement calme, pourvue d’un lac où viennent se recueillir chaque jour des centaines d’indiens. Ce lieu est donc un lieu particulièrement sacré et nous assisterons, comme à Varanasi, à la cérémonie des Puja.

   

 

C’est ravis de notre séjour à Pushkar que nous en partirons, direction Bundi.