Salkantay Trek – Sur le chemin du Machu Picchu (7 au 10 Juillet 2013)

Notre arrivée au Pérou

Notre bus bolivien franchit la frontière au bout de 10 minutes. Stamp. Stamp. Et voilà ! Deux nouveaux tampons sur notre Visa : celui de sortie de la Bolivie et celui de l’entrée au Pérou :-). Le bus roule 2h-3h jusqu’à Puno où nous devons changer de bus pour aller jusqu’à Cusco. Vite, vite. Le chauffeur nous presse tous car on est arrivé à 20h55 pour le bus de 20h45. Seulement voilà, on est dans une gare routière et il faut payer la taxe de 1 Sol (~0,30€). Mais en venant tout juste de la Bolivie, on n’a pas de Soles…  Arf, la moitié des touristes se presse alors au distributeur de billets…qui n’a plus de Soles non plus, à court de billets. Bon, il est 21h10 et nous ne sommes que 6 touristes à être en rade de Soles, les autres ayant réussi à faire du change. Le chauffeur accourt pour savoir ce qu’on fout. C’est un soulagement de savoir que le bus n’est pas parti. On lui explique et il part négocier avec le gardien pour qu’on ne paie pas la taxe. Réponse négative catégorique. Retour à la case départ. En faisant l’aumône, on réussira à lever les fonds suffisants pour payer notre droit de passage. Ouf. Le bus partira avec plus de 30 minutes de retard…en partie grâce à nous :-P.

Préparatifs à Cusco – 1 journée

On arrive à Cusco tôt vers 4h du matin.
Kevin psychotte car les guides de voyages (LP, le Routard) font grande presse des agressions envers les touristes en Equateur, au Pérou ou en Bolivie… Et un guide bolivien à Potosi nous a déjà dit : « vous pouvez laisser vos affaires en confiance ici ; on n’est pas au Pérou, on n’est pas des voleurs ». Ok, on a survécu à la Bolivie ; mais là, le niveau est un cran au-dessus. Bref, Kevin psychotte. Le but pour nous : ne pas prendre un taxi seuls. Ça tombe bien car 2 allemandes qui étaient dans le même hôtel que nous à Copacabana nous proposent de partager un taxi…Et comme nous avions rencontrés en plus 2 lillois sur le bateau de l’isla del sol et que nous avons fait le trajet avec eux, on sera 6. Ouf.
À la sortie du bus, on se fait rabattre vers des hôtels et on négocie un bon prix pour 6. On grimpe dans un taxi qui nous transporte dans un charmant petit hôtel. Il est 5h et on s’affale sur notre lit pour finir notre nuit.
Après un petit somme, on part déambuler dans la ville. On est de suite sous le charme. Des blocs carrés de maisons blanches, des rues pavées, de magnifiques et innombrables églises, plusieurs petites placettes qui inspirent à la détente… Quand le soleil donne sur nous, on est baigné dans une chaleur bienfaitrice. Il y a comme un air de Sucre, la ville farniente de Bolivie. Trop bien.
Au niveau culinaire, on s’est trouvé notre petite cantine qui propose un menu abordable et copieux. Ce n’est pas de la grande gastronomie, mais on y retournera à 2 fois dans la journée :-), dans cette ville où tout est extrêmement cher et fait pour touristes, on en lâche pas cette super adresse!
Mais ce n’est pas tout ça, il nous faut surtout préparer notre trek pour se rendre au Machu Picchu…En regardant les prévisions météo, on se dit que ce serait chouette d’être au Machu Picchu le jeudi suivant, soit 4 jours plus tard…Le trek est normalement un trek de 4 jours pour arriver ensuite au Machu…On voit la possibilité de le raccourcir d’une journée…Allez, c’est parti. Nous nous lançons donc dans les préparatifs du Salkantay Trek.

En fait, il existe diverses routes pour se rendre au Machu Picchu : les plus utilisées sont le train (au moins 100€ l’A/R – glurp !) et le trek de l’incas mais pour ce dernier (hors de prix d’ailleurs), seules 500 personnes peuvent partir par jour et il faut donc réserver 4 à 6 mois à l’avance !!! Comme nous ne savions pas à quelles dates nous serions au Pérou, dur de réserver quoi que ce soit. Il existe d’autres trek pour y arriver : le jungle trek et le Salkantay trek, le dernier passant par des paysages alpins pour finir dans la jungle. Pour ces 2 treks, les agences sur place facturent entre 200 et 220US$ pour 3-4 jours de trek avec guide et porteurs…(sans compter les pourboires). La dernière solution consiste à prendre des bus locaux jusqu’à Hidroélectrica, une petite ville à 12km du Machu et à faire le reste du chemin à pieds le long de la voie ferrée.

Notre âme sportive, aventurière et économe nous conduit à choisir le Salkantay Trek que nous réaliserons par nous-même. Pas besoin de guide et de porteur nous, on est de warriors ! Bon mais c’est pas tout ça, on doit partir le lendemain pour respecter notre planning météo et à part le nom du trek, on n’en connait rien d’autre ! On glane toutes les infos possibles sur Internet, on repère l’endroit d’où l’on devra prendre notre bus pour se rendre au point de départ, on fait nos courses, on allège nos sacs et nous voilà fin prêts pour partir à la conquête du Machu Picchu !

 

Le Salkantay Trek – 3 jours/2 nuits

1er jour : Cusco – Mollepata (2h de collectivo) et Mollepata – Soraypampa (18km/Dp 1270m, Dn 170m)

Une longue journée nous attend aujourd’hui puisqu’en premier lieu, on doit rejoindre le village du départ du trek…et comme on ne passe pas par une agence, il faut qu’on se débrouille par nous-mêmes, personne ne va venir nous chercher à l’hôtel pour nous emmener directement ! Départ en taxi à 5h45 pour se rendre à la « station » de « bus ». En soit, ce ne sont pas des bus mais des collectivos : des gros break qui partent une fois qu’ils sont pleins. On se félicite de ne pas être arrivés plus tôt puisqu’il y a déjà 7 personnes dans le collectivo mais qu’il en manque encore 3 pour partir…On attend 30 minutes les 3 personnes restantes et hop, nous voilà partis direction Mollepata. Le départ est plutôt bon, on n’a pas attendu trop longtemps et la bonne nouvelle, c’est que nos sacs sont « hyper » légers malgré les 2 journées de provisions que nous avons emmenées, cool !

A 8h30, nous sommes à Mollepata et comme on dit, y’a plus qu’à ! On s’enfile quelques barres de céréales et c’est l’heure du grand départ. On voit un groupe partir de l’autre côté de la place, ils sont au moins 20 dans ce groupe…ça ne nous donne absolument pas envie. On suit les indications qu’on avait réussi à trouver sur Internet pour sortir du village, mais surtout, on demande notre chemin à tous les habitants qu’on croise pour être sûrs de ne pas se tromper. On fait même un bout de chemin avec l’un des villageois venu faire ses courses….et comme d’habitude, on tente de discuter…Mais c’est qu’on s’améliore quand même en espagnol !

Au bout de quelques minutes, on dépasse déjà le groupe que l’on avait vu partir. Personnellement, on est heureux de pouvoir avancer à notre rythme sans devoir attendre des retardataires ! On croise également des péruviens en train de préparer les mules qui porteront tout le matériel des groupes. L’un des péruviens propose l’une de ses mules à Elise mais quand elle saute avec son sac (ben oui, on ne savait pas dire « léger » en espagnol), il comprend qu’on n’en a absolument pas besoin vue la légèreté de son sac (celui de Kevin est quand même « un peu » plus lourd).

On monte, on monte, on monte…On se fait dépasser par un groupe de temps en temps (mais c’est stratégique, c’est quand on ne sait pas quel chemin prendre ;-)) mais on les redépasse toujours ! En tout cas, on a bien de la chance car, à presque chaque fourche, on croise un local, ce qui nous permet de valider le chemin à prendre à chaque fois !

 

A 11h, on crève de faim, c’est qu’on s’est levé tôt et qu’on a déjà avalé pas mal de dénivelé ! Du coup, on se pose dans un pré avec chevaux et vaches pour manger nos petits sandwichs (avocats – thon : dédicace à Laura et Thibaut qui nous ont vu manger de l’avocat à chaque repas quand on était avec eux ;-)).

 

Une fois bien requinqués, c’est reparti pour une montée : encore !!! Pour finir, on dépasse à nouveau le groupe que l’on voit depuis le début alors qu’eux n’ont pas encore mangés ! Les lents !!! Pfff :-P. On crapahute, on crapahute et la fin de la marche se fait longue. On voit notre destination mais on met plus d’une heure à l’atteindre : coup dur !!!

 

 

On arrive à Soraypampa, qui est en fait uniquement un village étape pour le trek avec des installations uniquement pour les campeurs et un lodge de riches, sur les coups de 15h30…ouf, la libération ! Kevin part en repérage, Elise étant trop crevée (il n’y a pas d’histoire d’égalité homme-femme dans ces moments-là :-P) et à 16h30, notre tente est plantée sous une grande bâche fermée : au moins, pas de risque que notre tente fuit (mauvais souvenirs de Tasmanie ça !) et on est protégé du vent : parfait ! Plusieurs groupes sont déjà là et on a l’impression d’être les seuls à s’être lancés en indépendant…Du coup, après une petite partie de carte, on se mange tous seuls notre petite salade et on se couche très très tôt, demain est une grosse journée !

 

2ème jour : Soraypampa – Collpapampa (19km/Dp 800m, Dn 1700m)

Le réveil sonne à 5h mais en fait, cela fait déjà de loooongues minutes qu’on attend juste le moment de se lever. La nuit n’a pas été si bonne que ça : sol très très dur et nous n’avons toujours pas de matelas pour amortir !!! On s’enfile nos barres de céréales, on range notre matériel et à 5h50, nous voilà partis à l’assaut du col du Salkantay (l’Abta) à 4630m…

 

Nous sommes dans les premiers à partir et si la respiration est un peu dure au début, on prend le rythme et on avale 600m de dénivelé d’un coup, sans s’arrêter…pouf ! Avant d’achever cette montée, nos estomacs crient famine (déjà !) et le soleil a enfin fait son apparition. Du coup, on se pose au soleil pour manger notre snickers réparateur :-). C’est pas tout ça, mais on a un col à passer nous ! Allez, on repart et on s’enchaîne les 200m restants…Et victoire, nous y sommes et le paysage est époustouflant !!! On l’a mérité celui-là après nos 3h de grimpette !

 

 

 

Il est 9h, et alors que vous arrivez à peine au bureau, nous, on s’est déjà tapé un col à 4600m ! :-)

Pas de temps à perdre cependant, on est au milieu d’un groupe d’adolescents en vacances au Pérou et on n’a pas trop envie de les avoir dans nos pattes pour la descente. Du coup, on se presse et « se presser » est sans doute un terme trop faible pour la vitesse à laquelle nous avons mis pour descendre tout ce que nous venions de monter ! On dépasse pleins de petits groupes et arrivés dans un petit village où tous les groupes sont censés déjeuner, il n’est que 10h30 et surtout, on apprend que la route est encore très longue !!!! Bon ben on continue alors !

Le changement de climat et de paysage est impressionnant : on passe d’un milieu alpin avec glace et neige à la jungle en moins de deux (enfin, en quelques heures quand même !)…Et dans la jungle, il y a les sandflies (mouches de sable) ! Ces petites bestioles sont pires que des moustiques, les boutons sont plus coriaces et démangent bien bien plus : saleté ! On se fait bouffer de partout et du coup, on a un peu du mal à se décider à s’arrêter pour déjeuner, on a trop peur de se faire dévorer…Mais il est 13h30 et nos estomacs n’en peuvent plus !!!!

On s’arrête sur un site archéologique pour manger – mais celui-ci ne ressemble en rien à un site archéologique, les terrasses se sont transformées en un restaurant pour groupe avec cuisiniers, serveurs et multitude d’autre personnel…Mais ce n’est pas pour nous la bonne odeur de soupe, de notre côté, on se contentera de nos sandwichs jambon-fromage (péruvien le fromage) : c’est pas si mal !

Repas de fête…mais c’est pas pour nous!!! :-(

 

Pour nous, c’est petits sandwichs :-)

On reprend notre descente effrénée, on est pressé (surtout Kevin à priori vue la vitesse à laquelle il va) d’arriver pour reposer notre petits pieds. On arrive à Chaullay, dernière étape avant Collpapampa :-). De Chaullay, on suit la route pour terminer notre journée mais on arrive devant une grande cascade qui donne sur la route…Si les voitures passent aisément, on se demande si on arrivera à passer sur les pierres ou si on doit enlever nos chaussures…On opte pour les pierres mais à à peine 1/10 de la traversée, on se rend compte que c’est un peu présomptueux…Kevin râle, il le savait que ce n’était pas la bonne solution biensûr 😛 et dans un accès de ras-le-bol (on est fatigué de la journée, on le rappelle !), il part en courant, pieds dans l’eau pour traverser la cascade…Euh…On fait des choses parfois !!! 😛

Très peu pour Elise qui s’immobilise au milieu des pierres : analysons la situation…Et alors qu’elle commence à enlever ses chaussures, un local arrive et la rappelle. Bon, allons voir ce qu’il a à nous dire. Il lui montre en fait un sentier qui part d’un peu plus loin et qui descend dans la vallée pour passer le torrent par un pont (très rustique ma foi) et remonte de l’autre côté. Du coup, c’est après un peu d’aventure quand même (pas très sécurité ce pont) qu’elle arrive de l’autre côté, mais avec les pieds secs elles :-P.

Bon, on est presque arrivé, c’est en tong que Kevin parcourra les 15 minutes qui nous séparent de Collpapampa : la libération ! On se trouve un coin d’herbe dans une maison privée qui fait office de petit camping – on peut planter notre tente chez eux si l’on consomme quelque chose. Il ne faut pas nous le demander deux fois : la bière nous appelle dans tous les cas ! Il est 15h et la bière fraîche au soleil est un grand réconfort après cette dure journée :-).

La maîtresse de maison nous nettoie un coin pour planter notre tente, il y aura un grand groupe avec nous cette nuit en contrebas. Au départ, elle nous proposait de planter notre tente près des sanitaires mais voilà, ils fuient et cela rend l’herbe mouillée…Elise lui explique donc que nous n’avons pas de matelas alors qu’il nous faut un coin le plus au sec possible. Du coup, un peu plus tard dans la soirée, elle nous propose de prendre des peaux d’alpagas comme matelas pour la nuit…Wouah, vous n’imaginez pas notre bonheur !!!!! Alors pour la remercier, on décide de manger chez elle un dîner (pour 2€ ça va, on ne va pas se ruiner), même si on avait encore de quoi se faire une salade, cela nous permettra au moins de manger chaud et à l’abri ! :-). On passe tout le reste de l’après-midi à jouer avec leurs 2 enfants : Yohann (prononcer Yoran) et wdooizendq (on n’a pas compris le prénom de la petite fille) : foot pour les garçons, combat de pouces et…on a même joué au voleur ! Yohann subtilisait les lunettes, le porte-monnaie…de Kevin sans que ce dernier ne s’en rendre compte : ils sont forts ces péruviens :-P. A 19h, il est l’heure d’aller se coucher avec nos peaux d’alpagas J. On ouvre la tente, Kevin se glisse dedans et…Yohann aussi. Ah ?!!??? Euh….Ben c’est qu’on veut allez dormir nous ! Bon ça va, il repart comme une furie quelques secondes plus tard et une fois dans notre petit nid tout douillet, on sombre rapidement dans un profond sommeil.

 

3ème jour : Collpampa – La Playa (13km) / La Playa – Hidroelectrica en taxi / Hidroelectrica – Aguas calientes (12km)

Le réveil sonne à 5h, encore, et cette fois, c’est beaucoup plus dur de sortir du sac de couchage. C’est qu’on est bien sur ces peaux de bête nous !!! Ce sera sans doute l’une de nos meilleures nuits en tente de notre voyage…Mais pas de temps à perdre, encore une fois, une longue journée nous attend.

On part sur les chapeaux de roue pour 13km de descente direction La Playa. Cette fois, c’est Elise qui mène la cadence, on dirait qu’elle a mangé du tigre ce matin et on établit un temps record : 3h30 alors que la moyenne se montait plutôt à 4h30 !!!

Il est 9h30 et, alors que vous arrivez à peine au bureau, nous, on a déjà marché 3h30 pour atteindre notre première étape ! :-)

Pourtant, on a bien profité du chemin, avec un magnifique paysage de jungle et même un monte-charge sur lequel Kevin s’est amusé comme un petit fou pour traverser la rivière (en vrai, on n’avait même pas besoin de traverser la rivière à cet endroit-là !).

 

Du coup, il n’est que 9h30 lorsque l’on arrive à La Playa et, ou on attend le bus de 14h (selon les habitants mais on soupçonne qu’ils nous aient bernés) ou on prend un taxi collectif avec une autre péruvienne pour 25S au lieu de 10-15S le bus à deux…Bon, on a du mal à se dire qu’on se serait dépêcher pour attendre des heures à La Playa alors on se décide pour le taxi et 40minutes plus tard, nous voici à Santa Teresa. Il est 10h30 et on a déjà faim ! Mais les restaurants qu’on va voir ne servent des déjeuners qu’à partir de 11H30…Du coup, c’est à Santa Teresa que l’on attend pour le coup…Pour patienter, on s’offre quelques crackers et du coca – ouf ! Après un bon menu déjeuner bien copieux (soupe + plat) pour le même prix que nos crackers (n’importe quoi le Pérou quand même !), on se fait alpaguer par un taxi collectif pour nous emmener à Hidroelectrica : parfait, c’est justement là que nous voulons aller !

Nous voici donc arrivés à destination 30 minutes plus tard et c’est là que commence la dernière étape de notre journée : 2h de marche le long de la voie ferrée pour atteindre Aguas calientes : la ville d’accès au Machu Picchu. On en voit le bout !

 

Aguas calientes n’est, en fait, atteignable que par train (d’où le prix exorbitant du train de Cuzco d’ailleurs) alors c’est parti pour un peu plus de 2h de marche le long de la voie ferrée. Le train nous nargue en nous dépassant, mais nous aussi on le nargue (photo interdite aux enfants de moins de 12 ans !!!) :

 

Il est 15h30 lorsqu’on arrive, ENFIN, à Aguas calientes ! Le Machu Picchu, on peut le dire, on l’a mérité !!! On se fait alpaguer pour nous proposer un hôtel à 40S. « 30S ? », « ok », « cool ». Avant de s’installer et de se reposer, on court acheter nos tickets pour le Machu Picchu le lendemain. Le site est limité à 2000 visiteurs par jours mais ça va, il y a encore de la place !

On s’installe enfin, et on prend la MEILLEURE douche de notre vie (encore une fois :-)). Faut dire que ça fait 3 jours qu’on ne s’est pas lavé et que pourtant, on en a fait des efforts, beurk ! On ne bouge plus de notre chambre de la soirée, trop fatigués et de toute façon, il nous reste de quoi nous faire une salade…Parfait ! On se couche épuisés mais ravis, we did it and we did it well !!! :-)

A nous le Machu Picchu….