Taupo, Waitomo et le parc Tongariro – Entre volcans et grottes (26 au 30 Avril 2013)

Nous sommes restés 5 jours, en tout dans cette région…5 jours absolument géniaux, surtout les 4 premiers. Ce sera, selon Elise, la séquence de 4 jours la plus incroyable de sa vie (pour le moment – on ne sait jamais ce qui arrivera :-)) !!! Et elle a bien raison, car nous avons fait des choses absolument incroyables (surtout elle !) !!!!! En même temps, il faut avouer que nous nous sommes faits vraiment vraiment plaisir sans compter et que nous pouvons dire que nous aurons dépensé plus en 3 jours qu’en un mois en Inde ! 😛 Alors, retour sur ces 4 jours absolument fabuleux !

Après notre première nuit à Taupo – une ville absolument géniale qui propose des parkings où on peut dormir gratuitement le long du lac -, et comme la nuit porte conseil,  nous voici à l’office du tourisme pour réserver différentes activités :

1/ Elise rêvait de sauter en parachute (ce que Kevin a déjà expérimenté grâce à ses supers amis, en France, lors de son enterrement de vie de garçon) et il s’avère que Taupo est considéré comme la capitale mondiale de cette activité ! Elle rêvait aussi de sauter entourée d’un magnifique paysage et la région s’y prête plutôt bien. Alors banco, nous réservons un saut pour l’après-midi si le temps le permet (au petit matin, c’est un peu couvert).

2/ Le lendemain étant annoncé comme une journée de pluie et étant intéressées par les grottes de Waitomo à 150km de là, on profite d’une offre de l’office du tourisme (un -20%) pour réserver une activité d’une après-midi dans les grottes avec au programme : descente en rappel, exploration des grottes et des vers luisants, tubing et « escalade »…Ca nous tente bien tout ça !

Voilà déjà un bon programme pour les heures à venir…

En attendant l’heure du saut en parachute, nous partons pour une ballade de 2h30 A/R vers les Huka Falls. C’est une cascade vraiment impressionnante, non pas par sa hauteur, mais par sa puissance. Elle déverse 200 000L d’eau par seconde et pourrait ainsi remplir 5 piscines olympiques en une minute ! On ne trouve pas cette deuxième donnée si impressionnante que ça jusqu’à ce qu’on calcule la quantité d’eau nécessaire pour remplir une piscine olympique (petit exercice de mathématiques que nous avons eu un peu de mal à réaliser d’ailleurs – ils sont loin nos cours de maths !). Et en fait, on n’avait jamais réalisé justement que cette quantité était si élevée !!! Bref, ballade sympathique aux couleurs automnales. Au retour de la ballade, on profite des sources chaudes naturelles qui bordent le chemin. Elles sont vraiment brûlantes et c’est plutôt agréable.

 

 

Ouh que c’est chaud!!!!!

Alors que l’on déjeune, le temps s’éclaircie bien et lorsque nous nous rendons au centre d’info pour s’assurer que le saut en parachute puisse bien avoir lieu, le soleil brille ! :-) La voilà donc partie pour son activité à sensation – Kevin avait eu la sienne avec son saut à l’élastique !

Le saut en parachute d’Elise…

Ok, Kevin avait raconté avec brio ses impressions, etc. mais je ne me sens pas vraiment son âme de narrateur ;-)- alors que c’est moi qui écris les 90% des posts mais bon, je vais essayer…A 14h, on vient donc me chercher pour m’emmener, avec 2 autres personnes (2 chinois) au centre de saut en parachute qui jouxte l’aéroport de Taupo. Jusque-là, pas trop de stress car vu le temps du matin, j’imaginais que je ne pourrai pas réaliser le saut aujourd’hui. Pour finir, le soleil est bien au rendez-vous mais toujours pas de stress – trop forte ! Sur les 3 instructeurs avec qui je discute en attendant de pouvoir sauter (2 anglais et un français), je découvre qu’ils ont tous sauté ici pour la première fois et se sont pris de passion pour le saut et la Nouvelle-Zélande et se sont juste installés, du coup, à Taupo depuis des années pour travailler dans ce centre. Il y a pire comme boulot, il faut l’avouer ! Nous sommes 5 à sauter en « même temps » (avec quelques secondes d’intervalles quand même) et c’est notre premier saut à tous. Les 2 chinois sont tout stressés, c’est assez rigolo. L’attente est longue, ce qui me laisse le temps de bien discuter avec une française en tour du monde qui vient de passer 6 mois en Amérique du Sud et pour finir, c’est sans avoir pensé au saut en lui-même que l’on commence à nous préparer. Céline (la française) et moi feront un saut de 12000 pieds (3650m) alors que les 3 autres en feront un de 15 000 pieds (tellement plus cher !!!). Nous serons donc les 2 premières à sauter et montons les dernières dans l’avion : place de premier choix car nous sommes près de la porte et donc pouvons admirer le paysage sans problème J. Ce qu’il y a de différent entre le saut à l’élastique et le saut en parachute, c’est que pour le premier, on a beaucoup trop de temps pour penser et réfléchir à ce qu’on est en train de faire…et surtout, c’est à nous de nous lancer alors que pour le saut en parachute, quand on est dans l’avion, c’est fini, on n’a plus le choix et de toute façon, l’instructeur nous lance et c’est fini.

Alors voilà, je ne pense même pas au saut, occupée à admirer le paysage pendant que mon instructeur me prépare et m’attache à lui…Et très rapidement, je vois Céline partir et nous voilà au bord de l’avion, prêts à s’élancer dans les airs….Et quelle sensation !!!!!!! La sensation de chute (vous savez, cette drôle de sensation au ventre) disparaît au bout de quelques secondes à peine alors que la chute libre durera  40 secondes…Du coup, une fois cette sensation passée, on se sent juste tomber….C’est absolument incroyable de se dire qu’on est à cette hauteur, à tomber dans le vide comme ça, sans rien autour de nous…Il paraît qu’on va jusqu’à 200km/h mais ça, impossible de le savoir vraiment. Tout ce que je sais, c’est que j’aimerais sourire (car je trouve ça génial) pour la caméra mais la pression de l’air est tellement forte qu’il me faut absolument fermer la bouche pour pouvoir respirer !!! (vous le verrez sur le film, c’est un peu con !). Ça, c’est le premier truc GENIAL du saut en parachute – je n’en reviens pas de me dire qu’on tombe tout simplement dans le ciel !

Et quand le parachute est déployé, d’abord je sens mes sangles se desserrer (pas rassurant tout ça), mais ensuite, c’est absolument génial…On prend le temps d’admirer le paysage. Le temps est magnifique et la vue sur le lac de Taupo et les montagnes autour est incroyable. Et encore une fois, j’adore la sensation de voler à cette hauteur sans coque, et de pouvoir ainsi admirer le paysage.

En résumé, j’ai ADORE !!!!! Et je veux le refaire !!!! Kevin est trop surpris de mon enthousiasme quand je le retrouve mais clairement, toutes les sensations m’ont plu et je n’ai qu’une hâte : retenter l’expérience !

Et voici la preuve :

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Pour Kevin, l’après-midi a été beaucoup moins drôle. Il avait prévu de passer son temps sur l’ordinateur à la bibliothèque pour travailler sur quelques dysfonctionnements de notre blog mais…eh bien il se rend compte que nous avons perdu notre adaptateur France – Nouvelle-Zélande et que nous ne pouvons donc plus charger l’ordi. Nous en avons sans doute fait, gracieusement, don au musée Te Papa à Wellington. Du coup, pas grand-chose à faire…l’air morose de Kevin + l’enthousiasme d’Elise = une moyenne qui nous fait passer une soirée normale (avec un petit verre de vin quand même), toujours au bord du lac dans Taupo. Le lac de Taupo (le plus grand du pays) est en fait la caldera d’un volcan dont la première éruption a eu lieu il y a quelques 300 000 ans !

Le lendemain matin, nous voici partis direction Waitomo. La région de Waitomo compte plus de 300km de tunnels ou grottes ! Il en existe 3 principales, mais elles sont surtout connues car exploitées par les plus grosses compagnies. En fait, les grottes se ressemblent toutes. Nous, nous passerons l’après-midi dans une grotte moins connue mais avec exactement les mêmes caractéristiques que les 3 grottes très connues…Nous sommes 5 pour l’activité (2 néo-zélandais, une française et nous) plus une guide. On s’équipe bien car l’eau risque d’être froide dans la grotte : combinaison, bottes, casque, lampe de poche, on a fière allure !!! :-)

On apprend d’abord la technique de la descente en rappel avant de s’élancer dans les 30m de vide chacun son tour. Nous voici alors au fond d’un trou, prêts à pénétrer dans la grotte.

La visite est géniale : on crapahute dans les eaux de la grotte, on passe dans des trous parfois bien étroits, on admire les stalactites et stalagmites (rocheux) et on redescend le courant en Tubing dans des gros pneus en caoutchouc : cool.

 

 

Le clou du spectacle, c’est biensûr les vers luisants et les petites histoires sur les vers, de notre guide. C’est vraiment très sympa de les observer dans l’obscurité et de voir leur « toile » à la lumière de nos lampes. Ils forment une toile, qui ressemble en fait à des fils pour attraper les insectes qu’ils attirent de par leur luisance dans l’obscurité. Ce qui est fou, c’est que les vers luisants vivent 7 à 9 mois, avant de se transformer en mouche. Ils vivent en moyenne 2 à 3 jours en tant que mouche car ensuite, ou ils sont mangés par des vers luisants eux-mêmes (en gros, les vers mangent leurs anciens copains devenus mouches !) ou ils meurent après avoir copulé. Les mâles meurent directement après avoir copulé alors que les femelles (qui donnent naissance à 150 œufs) meurent après la pondaison. Mais si elles pondent 150 œufs, en fait, seuls 1 ou 2 éclosent et les premiers à éclore mangent alors les autres œufs (qu’ils sont bêtes ces vers !). La vie des vers est donc bien surprenante, comme vous le remarquez !

Après ces petites histoires, nous voici partis en Tubing, dans le noir, à admirer les vers le long de la grotte. Sympa ! Arrivés dans un autre espace, assez large, où on peut à nouveau admirer des centaines de vers, on a même le droit à un petit goûter pour nous réchauffer : jus d’orange chaud et chocolat !

 

Les « toiles » des vers luisants

La dernière étape, après avoir remonté le courant à pieds, est une escalade de 30m (eh oui, il faut bien remonter ce mur que l’on a descendu en rappel). Escalade est un bien grand mot car si on est en effet assuré, c’est quand même en botte en caoutchouc qu’on fait cette escalade…Pas si difficile que ça donc ! Seuls 1 ou 2 passages sont un peu délicats mais ça va, tout le monde s’en sort plutôt facilement et c’est la fin de la journée L. En rentrant à l’agence, on a le droit à une soupe à la tomate et du pain (miam miam) en admirant les photos qu’a prises la guide. C’est plutôt cool car, alors que d’habitude, toutes les activités en NZ font payer une fortune les photos, cette agence ne fait payer que 20$ le DVD ou la clé USB qu’on achète en plus à 5, pour se les partager…

On a vraiment passé une super aprem, avec des compagnons très sympas et une guide hyper dynamique, dans un lieu vraiment étonnant !

Voilà donc 2, très bonnes premières journées…Et ce n’est pas fini ! Après cette aprem de fou, nous repartons plus vers le centre, un peu plus au Sud de Taupo, vers le parc national de Tongariro. Ce fameux parc national ! Celui dans lequel a été tourné une bonne partie du film Lord of the Ring (ou « le Seigneur des anneaux » pour les franco-français) et surtout, celui dans lequel se trouvent des volcans !!! On s’arrête une cinquantaine de kilomètres avant le parc, sur une aire de repos, pour la nuit. Le lendemain matin, on est trop impatient de découvrir les volcans et, par chance, il fait un temps magnifique. L’arrivée vers le parc est vraiment impressionnante, avec de superbes vues sur le volcan Ngauruhoe, parfaitement symétrique avec un cratère très étroit et le volcan Ruapehu, qui a, à l’inverse, un cratère très large et est enneigé en son sommet !

Il s’avère que dans le parc, il existe une ballade d’une journée : l’Alpine Crossing, considérée comme la ballade d’une journée la plus belle de Nouvelle-Zélande…Par contre, alors qu’elle se fait normalement d’un point A à un point B sans aller-retour, il s’avère que depuis quelques mois, la dernière partie est fermée car le volcan Tongariro est entrée en éruption en Novembre 2012 (après plus d’un siècle d’inactivité!!!) et certaines zones sont encore considérées comme des zones à risque…Ce n’est pas bien grave en soit car le principal de la ballade est accessible, il nous faudra juste faire un aller-retour. Toujours est-il que nous retrouvons nos amis américains Dany et Alisha le soir-même et que nous ferons donc cette ballade avec Alisha le lendemain (Dany courant le marathon de Rotorua dans quelques jours, il veut se préserver).

Autre que cette ballade, nous étions tentés par l’ascension du volcan Ruapehu. Cette ascension peut se faire, en prenant des télésièges et en montant tout simplement ensuite, sans chemin balisé. Mais il s’avère que l’automne a été rude et que le volcan est totalement enneigé en hauteur ! L’ascension s’avérerait donc difficile, surtout que le centre d’info nous dit que le vent est vraiment très fort et que cela peut s’avérer difficile (surtout que les télésièges ne fonctionneraient pas forcément !). On est un peu déçu de se dire que l’on ne pourra pas voir le cratère du Mont Ruapehu et surtout, on trouve tout ce paysage tellement magnifique qu’on a envie de faire plus que l’Alpine Crossing…Et nous voilà, tous les deux (sans se concerter), à regarder une brochure d’un survol en avion de 35 minutes, de tout le parc…Et en peine quelques minutes, sur un coup de tête (mais on était tellement d’accord qu’on s’est à peine posé la question), nous voici à appeler le centre d’aviation. A la base, on appelait juste pour savoir s’ils opéraient aujourd’hui (car l’office du tourisme nous disait qu’il y avait sans doute trop de vent), mais en fait, une fois qu’ils nous ont dit que oui, eh bien nous avons tout simplement réservé un vol pour l’heure qui suivait !!!!! Voilà pourquoi nous disions, au début de ce post, que nous avons dépensé sans compter J. Mais alors, parfois, il faut savoir s’octroyer ce genre de choses car, à postériori, on ne regrette tellement pas !!! C’est un survol qui nous a couté 150€ chacun, certes, mais c’était GEANT !!!!! Et nous avons eu tellement de chance car le pilote nous a dit, à la fin, qu’il n’avait pas pu voler depuis 10 jours en raison des conditions météo et qu’il pensait que les prochains jours ne le permettraient plus non plus…Donc en gros, nous sommes venus au bon moment ! (ça, c’est un signe comme quoi, il fallait qu’on le fasse !).

Le pilote est un anglais, ce qui nous permet de comprendre tout ce qu’il nous dit (on ne s’est pas encore fait totalement à l’accent néo-zélandais). L’avion est un tout petit coucou de 4 places seulement (3 passagers) mais nous ne sommes que tous les 2, ce qui permet à Kevin de bouger de droite à gauche à l’arrière pour prendre plus facilement des photos.

 

Le vol est génial. Le paysage est incroyable et nous approchons tous les cratères de tellement près !!! En plus, tout le long du vol, le pilote nous raconte l’histoire du parc et des volcans. Les cratères sont tellement impressionnants, les couleurs sont magnifiques et on peut approcher, comme voulu, le cratère du Mont Ruapehu :-). On voit enfin le volcan Tongariro (le nom du parc national) qu’on voyait en fait depuis le début mais c’est un volcan très plat qui a un cratère hyper large !

 

 

 

Et clou du spectacle, le ciel est tellement dégagé que nous apercevons même, à l’horizon, le volcan Taranaki qui se trouve complétement au Sud-Ouest de l’île du Nord !!!! Celui-là même que nous avions décidé de ne pas aller voir de peur de le voir enfoui sous les nuages (et donc de ne pas le voir en fait). Il s’avère qu’il a sa base dans les nuages mais que nous sommes au-dessus et pouvons donc admirer le sommet ! Wouah !!!! On ne regrette absolument pas ce coup de tête !

On est encore tout sonné, pendant notre déjeuner, de ce qu’on vient de voir. On s’en remet tout doucement lorsqu’on part, à 14h, pour une ballade de 5h dans le parc jusqu’aux lacs Tama. On ne parle que de ça ! Mais la ballade est sympa aussi. On passe une petite cascade et avons de superbes vues sur les volcans Ruapehu et Ngauruhoe. Manque de bol (mais on peut difficilement dire ça vue la matinée qu’on a eu), le temps se couvre vers 16h et lorsque nous arrivons aux lacs, les 2 volcans sont complétement cachés par les nuages…Dommage. On espère surtout que le lendemain, le temps sera clair (et malheureusement, ce n’est pas ce qu’annoncent les nouvelles prévisions météo affichés au centre d’info le soir. Au contraire, alors que cela devait être une belle journée, les prévisions annoncent une journée couverte et même un peu pluvieuse…On verra bien).

 

 

On finit noter ballade dans le noir mais on est prévoyant et on a emmené nos lampes de poche et on retrouve Alisha et Dany, comme prévu, dans le camping du Department of Conservation.

Réveil très très matinal le lendemain matin car le parking de la rando étant limité à 60 places, on nous a conseillé d’y être à 7h (la veille, le parking était plein à 8h). Et en effet, il y a déjà pleins de voitures !!! Une fois qu’on y est, on prend le temps de petit-déjeuner et, à notre grand bonheur, la journée s’annonce magnifique ! A bas les prévisions météo !!! Nous voici donc partis, vers 8h30 pour cette fameuse randonnée de 20km où nous ferons donc un aller-retour. Et ce ne sont pas 20km de plat, très vite, on monte et on monte et on monte…Mais ce n’est pas vraiment difficile, excepté sur la fin, quand nous arrivons sur la crête entre les volcans Ngauruhoe et Tongariro, lorsque le vent nous fait totalement vacillés ! Il y a vraiment un vent infernal mais on l’oublie dès que l’on aperçoit le cratère rouge du Tongariro et les lacs d’émeraudes. Les couleurs sont magnifiques ! Nous marchons sur des restes de laves séchés très noirs, le cratère est très rouge et les lacs sont verts émeraude : que c’est beau !

 

 

Mais attention, nous entrons dans une zone à risque avec des rochers volants (nous avons trouvé le panneau rigolo).

Malgré tout, il est encore tôt, nous avons été bien plus vite que ce qu’ils annoncent, et nous décidons donc d’avancer jusqu’au lac bleu, ce qu’ils déconseillent, sans l’interdire ! Une descente et une montée bien raides plus tard, nous voici à pique-niquer au bord de ce lac, entouré de ce paysage absolument surréaliste.

 

Le retour est plus facile (excepté cette pente raide que nous venions de descendre et le fait que le vent se retrouve contre nous) et nous voici au parking à, à peine 15h ! Trop forts !

Nous nous dirigeons ensuite vers Taupo pour un apéro-récompense au bord du lac et une soirée cartes :-).

Beau programme !!!! Voici pourquoi Elise qualifiera ces 4 jours comme la série de 4 jours la plus incroyable de sa vie ! :-) Pour Kevin, pas de saut en parachute, donc ce sera plutôt 3 magnifiques journées !

Pour notre dernière journée à Taupo, nous passons un peu de temps à jouer aux cartes sous le soleil (toute la matinée en fait), un peu de temps au centre d’information pour réserver de nouvelles activités (on ne s’arrête plus !) autour de Rotorua – notre prochaine destination – et un peu de temps dans les sources chaudes :-). Nous retournons voir les Huka Falls avec Alisha et Dany et arrivons juste au moment où 3 kayakeurs s’apprêtent à les descendre !!! Justement, la dernière fois que nous étions venus, nous nous étions demandé si cela était possible vu le courant. Eh bien oui ! Et c’est complétement fou !!! 2 des 3 se renversent une fois les cascades franchis alors que le 3ème les passe avec brio. Pas mal du tout ! Nous partons également voir les rapides d’Aratiatia. C’est en fait un barrage qui s’ouvre 3 fois par jour et provoque des rapides…Mais on s’attendait à un peu plus impressionnant. Tout ne peut pas être parfait 😛

Bref, une dernière nuit à Taupo avant de partir, un peu plus au Nord à Rotorua avec, encore un beau programme qui nous attend ! :-)